Encore une réussite pour moi avec ce tome deux d’Ivy Wilde. Je n’ai qu’une envie : lire la suite !!!
Résumé : Moteur. Ça tourne… Inaction ! Ivy Wilde, paresseuse sorcière de l’Ouest et addict de la Sieste, est toujours obligée de faire copain-copain avec le Saint Ordre des Lumières Magiques. Ce qui n’est pas si mal, hein, vu que ça lui donne un prétexte du tonnerre pour passer plus de temps avec Raphaël Winter, son pseudo-Némésis aux yeux saphir. Et quand il toque à sa porte en lui demandant d’aller jouer l’espionne sur le tournage de sa série préférée, Enchantement, elle saute sur l’occasion. Glander sur un plateau télé, c’est sûrement pas difficile… ni dangereux… n’est-ce pas ?
Mon avis : Cela faisait vraiment longtemps que je n’avais pas autant apprécié une série comme celle de Ivy Wilde. L’auteur arrive à mêler romance, humour, surnaturel et enquête avec brio une nouvelle fois, et je n’ai qu’une envie : lire la suite ! Surtout avec la fin de ce second tome qui est un peu frustrante pour le lecteur, dans le même genre que le premier d’ailleurs !
Nous retrouvons donc Ivy après ses péripéties avec l’Ordre. La jeune femme a repris son train train quotidien, mais on voit bien que Raph’ lui manque. Du coup quand une mission se présente en compagnie de Winter et, qui plus est, sur le plateau de tournage de sa série préférée… disons que l’Ordre n’a pas à trop pousser pour qu’elle accepte de les aider. Et cela pour notre plus grand plaisir ! Car nous savons tous que les plateaux de tournages sont loin d’être des lieux ennuyants.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on ne s’ennuie pas un seul instant. L’auteur ne nous montre pas sous un très bon jour la télé-réalité (et en même temps, tant mieux, car c’est réaliste) et nous assistons dès le départ à des magouilles en tout genre. A cela s’ajoute un meurtre et d’autres événements peu sympathiques. L’enquête menée par une Ivy qui n’a toujours pas sa langue dans sa poche est encore une fois réussie. Ce n’est pourtant pas le genre vers lequel je me tournerai pour un côté « policier » est pourtant, cela tient la route tout en ayant ce côté non prise de tête, un peu nonchalant propre à notre héroïne. Mais, il y a aussi un aspect sérieux et prise de conscience du danger. Ivy a beau être ce qu’elle est, il n’en reste pas moins qu’elle a bien en tête les enjeux et surtout la gravité de la situation. C’est un équilibre pas forcément évident à manier et pourtant tout est là.
A côté de cela, sa relation avec Raph est développée. On assiste un peu à un jeu du chat et de la souris, mais c’est attendrissant de les voir faire face à leurs sentiments tout en conciliant leurs missions et leur travail. C’est un duo qui marche du tonnerre, aux antipodes l’un de l’autre, mais il y a ce petit quelque chose qui fait toute la différence. Et franchement, je les adore encore plus après ce second tome.
Ivy renvoie aussi un message positif. Déjà grâce à son physique, qui n’est pas celui d’une anorexique à décrocher les mâchoires. Elle a des formes, elle aime son corps, et dieu merci, certains hommes voient combien elle est belle. Son intelligence et son franc parlé montrent aussi qu’on a pas besoin d’être seulement une jolie frimousse pour exister, et qu’être soi-même, ça a du bon et c’est moins épuisant que de faire semblant. Indépendante, drôle, sarcastique, il est difficile de ne pas s’attacher, et sans problème, s’il existe une Ivy Wilde dans la vraie vie, oui, je veux être sa meilleure amie !
D’ailleurs, en parlant de meilleur ami… Brutus, cher Brutus… Ah, tu nous fais tourner en bourrique nous aussi, et tu nous refais le même coup qu’avec Winter, petit saligaud ! Du coup, je veux que cet élément soit plus exploité ! Et en même temps, le fait que ce dit événement n’arrive pas souvent est aussi une marque troublante de ressemblance avec sa maîtresse. Bah oui, pourquoi s’exténuer quand avec des monosyllabes, on arrive à ses fins…
Bref, un second tome au top. La fin est juste horrible pour notre petit coeur, l’Ordre rode toujours mais j’arrive de plus en plus à le voir comme quelque chose de bon, plus que de mauvais, et on explore encore plus le côté magique de ce monde. Et je pense que l’auteur a encore beaucoup de choses à nous dévoiler. Un coup de coeur et pourvu que cela dure.