Ivy Wilde a été l’une de ces surprises auxquelles on ne s’attend pas ! Une héroïne du feu de dieu, et une histoire mêlant tout ce que j’aime.
Résumé : Bon, soyons clairs : Ivy Wilde n’est pas une héroïne. C’est même la dernière personne que vous contacteriez si vous aviez besoin d’une aide magique, malgré ses talents. Si ça ne tenait qu’à elle, Ivy passerait ses journées affalée dans le canapé, devant la télé, paquets de chips en main, à papoter avec son familier félin jusqu’à ce que mort s’en suive. Mais quand elle se retrouve victime d’une erreur d’identité, elle est embarquée malgré elle à la Branche Arcane, le département d’investigation de l’Ordre Hermétique du Crépuscule d’Or. Les problèmes se multiplient quand un objet de valeur est volé au nez et à la barbe des représentants de l’Ordre ; et le fait d’être liée magiquement à l’Adeptus Exemptus Raphaël Winter ne fait qu’empirer la situation. Il a peut-être un regard couleur saphir et le corps d’un mannequin maillot de bain, mais pour Ivy, il représente tout ce qu’il y a de soporifique dans le boulot de sorcier. Et s’il l’oblige à retourner à la salle de sport, juré, elle le transforme en crapaud.
Mon avis : J’ai adoré, et franchement je ne m’y attendais pas. Je veux dire, le résumé me tentait bien, mais ce n’est pas le genre littéraire qui m’amène à avoir des coups de coeur généralement. de un, je trouve cela assez génial parce que cela me prouve encore plus qu’il faut que je sorte un peu de mes sentiers battus. de deux, cela prouve encore une fois qu’il ne faut pas juger les genres littéraires ! Mais revenons à nos petits moutons, et à Ivy Wilde en particulier.
J’ai tout de suite adoré le concept d’une héroïne qui nous ressemble plus physiquement, qui est douée mais en même temps fainéante, et qui a de l’attitude, mais pas du genre sex-appeal, non plutôt « je me démonte pas et je me fous de ce que vous pensez ». Ivy assume, tout. Elle est débrouillarde, intelligente, un petit génie en magie, directe (un petit trop parfois pour son bien), avec plein de mauvaises habitudes, mais avec un humour du tonnerre. Impossible de ne pas craquer pour elle. Je veux dire, elle a parfois l’attitude d’un camionneur, jure comme un charretier, mais elle est entière et vraie, et que ça fait du bien d’avoir une héroïne comme ça. Surtout qu’elle n’est pas non plus dans la caricature.
Et puis, Winter débarque. Et là, franchement, comment rester indifférente. C’est un peu le Thorn de la Passe-Miroir. Le gars canon mais qui pense tellement au boulot que c’est au début assez peu sexy. Mais voilà, Ivy a, je dirais, une très bonne influence sur lui, et on apprend à le découvrir petit à petit. Et là, c’est le coup de foudre littéraire parce que le garçon est en fait adorable, et ne sait pas trop comment gérer Ivy de temps en temps. Bref, le duo improbable qui m’a tout de suite charmée. Leur dynamique est juste géniale, avec toujours cet humour un peu pince sans rire et sarcastique qui me plait tellement.
Parce que oui, on rit avec ce premier tome, et ce n’est pas tout. Il y a une enquête, des mystères à résoudre et de la magie. Je ne sais pas ce qu’il vous faut de plus, mais pour moi, c’est vraiment une bon mix surtout si l’on ajoute la « romance » flirte. le tout est très bien dosé, car rien ne prend vraiment le pas sur l’autre. Et puis l’univers est fort sympathique. La magie coexiste avec le reste du monde, l’Ordre étant tout à fait intégré à la société. Il a ses défauts, comme on peut le voir au début à travers les yeux d’Ivy, puis on le voit petit à petit sous un angle plus nuancé grâce à Winter. J’aime beaucoup ce côté non pas soit blanc, soit noir, mais avec toute une palette de couleurs qui rend le tout plus intéressant.
On ne s’ennuie pas une seconde non plus. Il faut dire qu’Ivy semble attirer les événements qui sortent de l’ordinaire. Et il s’en passe des choses depuis qu’elle est obligée de faire équipe avec Winter. C’est un bon moyen pour nous montrer toutes flopée de personnages ainsi que les méandres de l’Ordre. L’univers est complexe, avec ses lois et ses règles. Ne pas se fier au côté romance, car il y a bien plus que cela. Je n’ai pas exemple pas tellement eu de soupçons réels sur le ou les coupables, les pistes se brouillant de temps à autre. Et ce n’est pas une chose évidente à réaliser. J’aime aussi la morale qu’il y a derrière la conclusion. Tout n’est pas qu’une question de trouver le coupable. Il faut aussi comprendre ses motivations.
Une mention spéciale, de chez spécial pour la fin et même le dernier dialogue. L’intervention de Brutus est juste extra, j’étais sur les fesses et je riais en même temps. Et j’espère surtout que Winter a bien saisi les propos du matou ! Du coup, avec une conclusion comme celle-ci, je n’ai qu’une envie : le tome deux d’Ivy Wilde !
Je rajoute à ma wishlist ! Il à l’air top ahah et j’aime bien comment est décrite l’héroïne. merci pour ta chronique !
Franchement, il est top ! Et la suite l’est tout autant :)