Le tome 4 de I fell in love after school continue d’exploiter les failles de nos héros tout en continuant à nous envelopper de sa douceur.
Résumé : Les vacances d’été sont bien entamées. Un soir, alors qu’elle rentre de sa journée de travail, Kao est importunée dans la rue par un étudiant. Kuze surgit et fait mine de l’embrasser ! Leurs lèvres sont si proches… L’amour fait plus que jamais vibrer nos jeunes héros !
Parution : 25/08/2021 chez Pika
Nombre de pages : 184
Prix : 6€95
Enfin un tome qui nous permet d’appréhender beaucoup plus Kuze. Et je suis contente de ne pas m’être trompée à son sujet et de voir la mangaka continuer à exploiter les problèmes de ses héros. Cela donne clairement un peu plus de poids à I fell in love after school, même si l’on est loin d’une ambiance sombre et triste. Elle sait toujours mettre de la lumière dans ses scènes, et c’est ce que j’apprécie dans l’histoire.
Kao et Kuze continuent donc à se tourner autour. On sent que les choses se précisent sans pour autant marquer le pas en avant qui transformera cette amitié en réelle romance. Le jeune homme continue à être taquin, se moque gentiment, se montre protecteur et regarde notre jeune héroïne avec grand intérêt. Clairement, il n’y a pas de mystère. Mais on sent que quelque chose le bloque. Et Kao est trop jeune pour déceler ce genre de choses. Elle nous apparaît perdue, découragée aussi. Ce qui est clairement compréhensible, et j’avoue que j’ai hâte de la voir dans un état d’esprit plus serein.
Comme je le disais, Haruka Mitsui nous offre cependant un éclaircissement concernant son héros. Un événement de son passé a brisé quelque chose en lui sans qu’il s’en rende compte. Nous sommes loin de tout comprendre pour l’instant, mais c’est une avancée et pas des moindres. J’espère que l’auteur exploitera cet événement pour rendre le manga un peu plus « profond » bien que j’adore son côté tendre et mignon. Je pense sincèrement que les problèmes de confiance en soi de Kao, et que le passé de Kuze sont des points qui valent le coup d’être encore plus mis en avant. L’adolescence est souvent le moment où les sentiments sont plus intenses, plus vifs. C’est aussi la période où l’on se construit, où l’on apprend à se connaître. Bien que le shojo soit très positif, c’est dose de réalisme permettrait d’ajouter un peu d’originalité à I fell in love after school.
Quant au triangle amoureux… Il avance malheureusement. Encore une fois, je ne pense pas que Kyriu soit un rival dont il faut avoir peur. Il tente sa chance, bien entendu, et se montre présent pour Kao quand elle en a besoin, mais il permet aussi à Kuze de sortir de sa bulle. Ce dernier va devoir se « battre » en un sens, et s’ouvrir davantage. Un bien pour un mal, en quelque sorte.
Un tome quatre qui bouge un tout petit peu. Je ne me lasse toujours pas. Je suis fan de cette douceur. La romance est assez lente à vraiment éclore, mais elle donne lieu à des moments aussi tendres que drôles, avec parfois une certaine intensité qui fait chavirer les cœurs. Vivement le cinq.
Mes chroniques des tomes précédents de I fell in love after school : ici