Le 2e tome de I fell in love after school nous permet de mieux appréhender nos héros, en alliant des scènes douces et pleines d’émotions.

I fell in love after schoolRésumé : Les terminales participent à leur dernier tournoi avec le club de volley. Lors du match, Kao crie de toutes ses forces le nom de Kuze pour l’encourager.

Ce dernier la prend soudainement dans ses bras, en l’appelant par son prénom. La jeune fille en est toute retournée !

Auteur(s) : Haruka Mitsui
Parution : 21/04/2021 chez Pika
Nombre de pages : 176
Prix : 6€95

Envie de douceur et de légèreté, j’ai jeté mon dévolu sur le second tome de I fell in love after school. Et je suis vraiment très bien dans ce shojo aussi mignon qu’adorable. De quoi mettre un peu de soleil en ce mois de novembre bien pluvieux.

Je ne dirais pas qu’il y a une très grande évolution globalement concernant la romance. On avance vraiment petit à petit, mais Kao a encore du mal à mettre un nom sur ce qu’elle ressent, et l’attitude de Kuze a de quoi la faire tourner en bourrique. En tant que lecteur, on voit clairement ce qu’il se passe, donc pas vraiment de suspens, mais je trouve très attendrissant de les voir interagir tous les deux.

Kao est toute douce, parfois mal à l’aise et rêveuse… mais on sent déjà qu’elle a aussi trouvé un exutoire à sa sensation d’invisibilité. Elle se crée son petit monde, s’investit, trouve doucement sa place. Elle a aussi des moments où elle se rebiffe. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds même si l’on est loin d’une héroïne badass. Et je trouve ces petits moments très sympathiques, car il faut du courage pour s’affirmer, mais aussi de la confiance. Elle change donc sans trop s’en apercevoir.

Kuze reste très mystérieux en un sens. Il souffle le chaud et le froid. Il ne se rend pas compte, je pense que son attitude peut blesser Kao. Il n’a d’ailleurs certainement aucune idée de l’ascendant qu’il a sur elle en quelque sorte. Le jeune homme est maladroit, et si l’on nous le présente un peu comme un don Juan, il y a certaine bien plus à découvrir. Un manque d’assurance, la peur d’être rejeté… Si son attitude n’est parfois pas très « correcte », il se fait très vite pardonner, et c’est clairement le genre de personnage avec qui il est difficile de rester fâché !

Et puis nous avons Kiryu. Dès le premier tome, le triangle amoureux sautait aux yeux. C’est d’ailleurs un schéma très classique dans les shojo, donc pas de réelles surprises à ce niveau-là. Je ne suis pas tellement fan du procédé, mais j’attends toujours de voir ce que cela pourrait donner. Si pour moi, Kao et Kuze sont épris l’un de l’autre, j’ai dû mal à voir Kiryu comme un rival. Il a de l’affection pour Kao, mais la réciproque ne semble pas être de la même nature. Reste à savoir si, si le jeune homme se déclare, cela aura une incidence quelconque ! le trio a donc ce côté un peu « bancal », entre amitié et romance, sans que l’on sache vraiment où la mangaka va nous mener.

Il n’en reste pas moins que le manga a su garder tout son intérêt pour moi. Les scènes douces, les émotions et ce trait de crayon vraiment très joli rentrent totalement dans les codes et c’est tout ce que je cherche. La dose de sport ajoute un peu d’originalité, même si l’on est loin de sortir des clous. Mais la mangaka pourrait nous surprendre. Dans ce cas comme dans l’autre, j’ai hâte de poursuivre.

 

Ma chronique du 1er tome de I fell in love after school : ici

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