J’ai enfin succombé à Heartstopper (mieux vaut tard que jamais) et oui, d’accord, c’est trognon à souhait !

HeartstopperRésumé : Ceci est l’histoire de deux lycéens. Nick, le rugbyman au sourire solaire. Charlie, le musicien au cœur solitaire. Parce qu’ils évoluent dans des cercles différents, parce qu’ils n’ont pas le même caractère, leur amitié n’était pas gagnée. Pourtant, petit à petit, de façon irrésistible, Charlie tombe amoureux. Même s’il sait que Nick aime les filles. Même s’il sait qu’il n’a aucune chance. Alors, pour ne pas mettre en péril cette amitié naissante qui compte pour lui plus que tout, Charlie préfère garder le silence…

Heartstopper

Auteur(s) : Alice Oseman
Parution : 09/10/2019 chez Hachette
Nombre de pages : 272
Prix : 15€

Oui, j’ai fini par craquer… mais à force d’entendre les copines en dire du bien, et de passer à côté de la version collector à chaque fois que je vais chez mon libraire… j’ai succombé. Et le plus drôle, c’est que je l’avais pris, juste pour feuilleter quelques pages en rentrant et que j’ai fini par le lire en entier sans m’en rendre compte ! Alors oui, bien sûr, j’ai adoré, le contraire aurait été surprenant.

J’avoue par contre avoir eu du mal avec le design. Il y a un côté mignon, et en même temps, je dirais non abouti. Je suis aussi très habituée aux mangas, bandes dessinées et comics, je m’attendais donc à autre chose. Mais cela ne m’a pas empêché d’aimer l’histoire et comme dans d’autres éditions graphiques où j’ai eu au début du mal, je pense que je finirais par m’y habituer.

Il n’empêche que les émotions passent très très bien via les illustrations, je ne peux pas le nier. Et il y a une véritable palette à exploiter dans ce premier tome de Heartstopper, comme l’adolescence peut le présager, surtout quand il s’agit de sentiments amoureux. L’auteur arrive très bien à nous faire ressentir des émotions fortes, douces, négatives… avec quelques coups de crayon. Pas besoin de texte la plupart du temps, et j’aime beaucoup cela dans ce genre de support.

Je me suis aussi rapidement attachée aux personnages, et en particulier aux deux jeunes héros. Il faut dire qu’ils sont absolument mignons et qu’on a envie de les serrer dans nos bras. J’ai pensé pendant un moment que ce côté trognon allègerait peut-être trop les difficultés que vont rencontrer Nick et Charlie, mais j’ai trouvé au contraire que comme on s’attachait à eux en quelques secondes, on allait aussi avoir cette envie de les protéger et ressentir plus intensément leurs émotions.

Touchant à souhait, j’ai vraiment apprécié ce premier tome où l’on apprend à les cerner. Les points de vue alternés, si l’on peut dire, sont aussi très importants. Surtout vu la situation de Charlie et Nick, et en particulier ce dernier. Il y a beaucoup de pudeur et de douceur, même si l’auteur montre aussi dans Heartstopper combien les adolescents peuvent être des brutes épaisses, avec une intolérance à la différence ridicule. La bienveillance des adultes a aussi été un vrai rayon de soleil. J’avoue être souvent agacée de voir dans la littérature jeunesse ou young adult les adultes dépeints comme des figures très négatives, très régulièrement. Et ici, j’espère que lorsque les choses évolueront ou bien lorsque l’on passera plus de temps avec les parents des héros, cette bienveillance sera toujours là, car il n’y a rien de plus beau qu’un parent qui soutient et aime son enfant.

Contente donc d’avoir franchi le pas et d’avoir laissé à Heartstopper une place dans ma bibliothèque. Le tome deux est déjà commandé et j’ai hâte de le lire, surtout avec la fin de ce premier volume. Une histoire douce et touchante qui m’a fait aisément comprendre pourquoi elle fait autant parler d’elle.

2 réponses à “Heartstopper, tome 1 : Deux garçons. Une rencontre

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