Haikyū, tome 3

Encore un excellent tome pour Haikyū ! L’équipe prend forme, prend ses marques également et le tout avec un esprit d’équipe qui fait plaisir à voir.

Résumé : Yû Nishinoya, le libéro de Karasuno aussi appelé « Dieu de la Défense“, a fait son grand retour. Cependant, il ne réintégrera l’équipe que si Asahi, “le pointu”, accepte lui aussi de revenir. Alors que Tobio et Shôyô peinent à le convaincre, Takeda, le superviseur du club, décroche un match d’entraînement contre le célèbre club de Nekoma. Face à un tel enjeu, le légendaire coatch Ukai fait son entrée en scène et décide de rassembler tous ces talents sur un même terrain, mais pas dans la même équipe…

Retour de vacances tranquille et quoi de mieux que de replonger dans Haikyū. L’énergie et l’enthousiasme des garçons ont de quoi vous redonner la pêche en un clin d’oeil et maintenant que j’ai en pas possession plusieurs tomes d’avance, je ne vais pas me gêner !

J’avais laissé l’équipe de Karasuno alors qu’elle se reformait doucement. Shôyô et Tobio avaient plus ou moins relancé l’élan pour les senpaï, mais on sentait tout de même qu’il y avait des choses à régler et que ça n’allait pas être facile. Le retour de leur libéro était déjà en soi une excellente nouvelle, surtout que vu la taille de Nishi, Hinata se sent clairement moins seul. Son enthousiasme semble de toute façon inébranlable et cette énergie se ressent à travers le lecteur. Il est LE rayon de soleil de Haikyū et le point central de cette nouvelle équipe.

J’ai d’ailleurs rarement vu dans un shonen, un personnage aussi solaire. Il est incroyable tout en restant un adolescent, pas ordinaire bien entendu, mais il a ce côté « monsieur tout le monde » si je puis dire. Comparé à Kageyama par exemple qui a une aura et un charisme impressionnant. Et je trouve ça ultra sympathique d’avoir un héros comme ça. Il est plus abordable et il est aussi tellement attachant qu’on a envie de le suivre jusqu’au bout du monde.

Et c’est un atout qui est exploité tout au long du tome trois, sans trop en faire. Les aînés reviennent doucement dans le jeu, arrivent à panser leurs blessures, à retrouver goût au jeu. Et ce sont les petits nouveaux, par leur joie de vivre (enfin surtout celle d’Hinata) et leurs envies de jouer qui font la différence. Voir une équipe se former comme cela et prendre doucement ses marques, c’est extrêmement plaisant. On voit tout le potentiel qui s’offre à nous, et ce n’est pas leur nouveau coach qui va dire le contraire. Il y a bien entendu du chemin à parcourir, mais franchement, on est déjà à fond derrière eux, alors qu’il n’y a encore aucun enjeu.

Esprit d’équipe, mais aussi un peu de rivalité, même si elle reste mignonne. Si Kageyama et Suga se poussent l’un l’autre, Hinata lui est confronté à des obstacles moins évidents. Il rêve d’être comme son idole et cela peut le bloquer à certains moments. Il ne se rend pas compte de ses qualités et de son potentiel, et c’est son coéquipier préféré qui est obligé de le recadrer (encore une fois). Mais c’est adorable à souhait. Déjà parce que l’on comprend Hinata, mais aussi parce que Kageyama lit en lui comme dans un livre ouvert et que le duo infernal devient de plus en plus fusionnel. L’évolution au bout de trois tomes est déjà énorme et ils sont complètement le pivot de Haikyū. Je redoute tellement le moment où leurs routes devront se séparer… parce que c’est un classique dans les shonen sportifs, et que je ne pense pas que Haruichi Furudate va déroger à la règle, mais pour l’instant je vais profiter.

Les choses se mettent encore tout doucement en place, mais les joueurs prennent leurs marques et l’on est capable de voir le potentiel de cette jeune équipe. J’ai hâte de voir les choses sérieuses arriver et des adversaires de taille les pousser de leurs retranchements.

Mes chroniques des tomes précédents de Haikyū : ici