Gokurakugai, tome 1

Ce premier tome de Gokurakugai est très prometteur, mais le manga doit encore faire ses preuves pour moi. Il manque encore un petit quelque chose pour que je sois vraiment emportée.

Résumé : Animé, coloré, saturé d’odeurs de plats savoureux, Gokurakugai a tout du quartier populaire par excellence ! Du moins… en apparence. Car les différentes populations qui s’y croisent et la nature de leurs activités en font davantage une zone de non-droit. Et quand le ciel s’assombrit, que les lumières des rues déclinent, Gokurakugai dévoile un côté obscur et hostile envers ses habitants. Face au danger, seul le “bureau des résolutions”, tenu par Tao & Alma, peut vous prêter secours ! Cette fois, leur mission consiste à aider un jeune garçon à retrouver son ami disparu. Tout porte à croire que cette affaire est liée à la multiplication de cadavres d’animaux sauvagement massacrés dans le quartier…

Avec une couverture aussi alléchante, un design agréable et un synopsis plutôt prometteur, impossible de résister à Gokurakugai. Les critiques étaient plutôt élogieuses et je n’avais plus de shonen à me mettre sous la dent, j’ai donc sauté le pas.

Ce premier tome est très introductif. Peut-être un peu trop, car j’ai eu l’impression de survoler l’ensemble sans arriver à vraiment me prendre au jeu. Il y a pourtant du potentiel, mais l’effet de répétition dans les aventures qui se succèdent et les dialogues ne m’ont pas vraiment convaincu pour l’instant. On en apprend trop, trop vite et sans réellement entrer dans le détail. On survole encore une fois.

C’est un premier tome, le but était peut-être d’appâter le lecteur en posant rapidement les bases, et donnant quelques informations croustillantes et ensuite entrer de façon plus approfondie dans l’intrigue. Je l’espère vraiment, car malgré sa base commune à de nombreux shonen, les personnages ont eux ce petit quelque chose de spécial qui me donne envie de poursuivre l’aventure.

Alma et Tao forment un duo des plus étrange, mais fonctionne extrêmement bien. On en sait très peu sur eux, à part qu’ils combattent les Maga, des démons se nourrissant d’humains et d’animaux, et qu’ils sont une équipe plutôt efficace, soutenue par d’autres membres agissant dans l’ombre. De ce point de vue là, c’est prometteur. Tao est l’archétype de la femme forte aux lourds secrets, mais son attitude est charmante si l’on accroche aux personnages un peu rendre dedans et directs. Pour ma part, c’est le cas. Alma a quelque chose de très naïf qui détonne un peu avec son rôle. J’ai du mal à lui donner un âge ce qui accentue peut-être cet effet. Il n’en reste pas moins ultra attachant. C’est une bonne pâte dont la dualité devrait être intéressante à suivre si elle est bien exploitée.

Prometteur donc, mais Gokurakugai doit encore faire ses preuves pour moi. Il manque un petit quelque chose qui me permettrait d’entrer vraiment dans le jeu. Je croise les doigts pour que le deuxième tome soit à la hauteur.