Le tome 4 des Gardiens des cités perdues est une montagne russe niveau émotion et action, mais certaines facilités m’ont un peu chagrinée.

Gardiens des cités perduesRésumé : Finis les cours à Foxfire et les messages mystérieux envoyés par le Cygne Noir, Sophie rejoint enfin l’organisation clandestine à l’origine de sa création ! Accompagnée de Fitz, Biana, Keefe et Dex, elle quitte les Cités perdues pour Florence, où se trouve le premier indice qui la mènera jusqu’au repaire du Cygne Noir. Là-bas, la jeune fille espère en apprendre plus sur elle-même, mais aussi sur les Invisibles, le groupe de rebelles qui cherche à déstabiliser le monde des elfes.
Entre l’étrange épidémie qui décime les gnomes, l’évasion de Prentice, prisonnier d’Exil, à préparer, et la menace grandissante des ogres, la jeune Télépathe va devoir s’appuyer sur ses amis et se retenir de foncer tête baissée vers le danger ! Surtout que si de nouveaux alliés apparaissent, des traîtres sortent aussi de l’ombre…

Mon avis : Après avoir englouti les trois premiers tomes de la saga, j’avais décidé de faire une pause pour éviter l’overdose. Et puis avec la sortie imminente du tome sept, je me suis dit qu’il était tout de même temps de reprendre les aventures de Sophie. Et dans l’ensemble, j’ai beaucoup apprécié ce tome quatre même si certaines choses me chagrinent un peu.

Un petit peu perdue au début, j’ai rapidement retrouvé mes marques cependant. J’avoue que certains personnages secondaires sont restés flous, mais cela n’a pas dérangé ma lecture au final. J’ai donc resauté dans le train des Gardiens des Cités perdues et plus particulièrement dans le wagon du Cygne Noir. Cela faisait un petit moment que je voulais en apprendre plus sur cette organisation. Elle est au centre de tout, et pourtant, le mystère perdurait. Et là, l’auteur nous offre pas mal de réponses. Pour moi, ce tome est d’ailleurs une passerelle qui finit de poser pas mal de bases pour vraiment entrer dans le vif du sujet. Une bonne chose et en même temps sûrement ce qui a été pour moi une légère déception. Mais j’y reviendrais.

Nos jeunes héros se retrouvent donc embarqués dans l’organisation et font aussi face à leur exil. Quand on sait qu’ils ont entre treize et seize ans, cela est tout de même un gros choc pour eux. Sans compter les trahisons qu’ils ont subi, les séparations douloureux avec leurs familles mais aussi les doutes qui les assaillent. du point de vue émotionnel, c’est les montagnes russes. Et j’avoue qu’en fonction des caractères de chacun, l’auteur parvient vraiment bien à retranscrire cela. Elle pousse même le développement de ses personnages encore plus, en exploitant au maximum tout ce que les adolescents ont pu vivre dernièrement.

Ce tome est aussi l’occasion de découvrir Exilium, l’école qui accueille les fauteurs de trouble, le peuple des gnomes, la cité des ogres et deux nouveaux personnages qui auront vraisemblablement une place importante dans l’histoire. Et ce ne sont que quelques révélations majeures. Dans l’ensemble, j’ai été très satisfaite de toutes ces nouveautés. Les gnomes sont vraiment un peuple intéressant et complexe avec une relation vis-à-vis de la nature qui est symbiotique et qui pousse encore plus le message écologique des romans. Ravagog est comme on peut se l’imaginer, même si je m’attendais à quelque chose de plus effrayant. Les deux nouveaux personnages sortent du lot, ce qui n’était pas forcément évident vu que l’on a déjà un groupe de jeunes héros assez large. J’ai bien accroché et j’espère qu’ils seront plus développés par la suite.

J’en viens à Exilium maintenant… qui en un sens est probablement la base de mes petites déceptions avec ce tome. Je me faisais une toute autre idée de cette école. Elle a bien entendu ce côté glauque, et dérangeant mais en fin de compte, on y trouve pas vraiment cette ambiance à la Serpentard ou à l’école de sorcière de Sabrina (si vous avez vu la série de Netflix). Et puis nos héros arrivent à s’en sortir sans trop de peine et même à révolutionner le tout. Et là, cette facilité à pouvoir changer et rendre positif presque tout… c’est gênant. Il y a de plus un côté parfois « enfantin » qui ne colle pas vraiment avec l’histoire. Et cela se répète à plusieurs moments dans ce tome quatre. J’en viens en fin de compte à ne même plus avoir peur pour le groupe de Sophie. Et cette tension, même si elle est quelque fois dure, manque cruellement, alors qu’elle pourrait donner plus de point de d’ampleur au récit.

Après, cela ne m’a pas empêché d’aimer ce tome 4 des Gardiens des cités perdues. Mais j’espère que ces petits points négatifs s’effaceront dans les prochains tomes, que je vais lire dans la foulée parce que maintenant que certains événements ont eu lieu, j’ai l’impression que les choses vont pas mal bouger.

 

Mes chroniques des autres tomes : ici

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