Cela ne m’arrive pas trop souvent, mais avec The Duff, que j’ai découvert grâce à la comédie romantique que j’avais beaucoup aimé, ce fut une déception. Trop superficiel à mon goût malgré de bons sujets à traiter.
Résumé : Bianca n’est peut-être pas la fille la plus jolie, ni la plus populaire du lycée mais elle a d’autres atouts : deux meilleures copines, un esprit mordant et beaucoup de second degré. Elle est aussi bien trop maligne pour tomber sous le charme du sexy Wesley, coureur de jupons invétéré et son ennemi juré depuis qu’il la surnomme la D.U.F.F (Dodue, Utile et Franchement Fade). Jusqu’au jour où elle commence à se demander si ses vraies ennemies ne seraient pas en fait ses amies si jolies, si parfaites et si populaires qui ont fait d’elle leur faire valoir : la copine un peu moche mais bien utile ? Leur D.U.F.F. ? Fatiguée d’être toujours reléguée au second plan, Bianca décide de sortir de l’ombre et de se débarrasser de son surnom en menant une véritable révolution contre les impitoyables règles sociales du lycée. Et en croisant sur son chemin un improbable allié ?
Mon avis : The Duff et moi, nous ne sommes pas parti d’un bon pied. Franchement, pendant un bon tiers du tome, je me suis dit que j’allais mettre une note de une étoile sur cinq. J’ai vu le film il y a un petit moment et j’avais beaucoup aimé. Oui, les comédies romantiques sont l’un de mes péchés mignons (shoot me !). Et comme souvent, j’avais envie de découvrir le livre derrière l’adaptation cinématographique… Il y a de très nombreuses choses qui changent entre les deux, et autant certaines m’ont plu, autant d’autres m’ont passablement déçue.
L’histoire en elle-même est sur l’acceptation de soi, sur les étiquettes que l’on peut nous affubler, celles qu’on se crée… Bianca, notre héroïne, se voit affubler par le tombeur du lycée de l’étiquette DUFF : dodue utile et franchement fade ou Designated Ugly Fat Friend en anglais. En clair, l’ami(e) qui dans un groupe est le plus approchable, le moins tout. Un faire valoir. Bianca a du mal à encaisser ce qui est normal, franchement. Elle est pourtant cynique à souhait, avec un caractère bien trempé, intelligente et forte. Mais voilà, même avec ses qualités, nous sommes humains et certaines choses nous blessent.
Je vais d’abord parler des choses qui ne fâchent pas. J’ai trouvé l’évolution de Bianca plutôt intéressante. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’elle accepte d’être une DUFF, mais elle relativise certaines choses au fur et à mesure, et elle arrive à passer outre, se rendant compte que ces étiquettes que l’on met souvent, sont une façon de dévaloriser la personne et de se sentir mieux, moins minable. De ce côté-là, il y a un très bon traitement de la trame. Les problèmes de familles qu’ont les personnages sont aussi très intéressants. Réalistes et j’ai vraiment apprécié la tournure qu’ils prennent.
Bianca est un personnage très sympathique à suivre. Très moderne en un sens, assez décomplexée, qui a du mordant. Elle grandit énormément et en un sens elle s’apaise. Wesley est aussi un personnage que j’ai bien aimé. Il ne se dévoile pas beaucoup, ce qui est un peu dommage, mais du peu qu’on en découvre, je l’ai trouvé adorable. Casey s’améliore au fur et à mesure tout comme Jessica, les deux meilleures amies de Bianca. Mais, il y a un gros mais, il y a certes choses qui m’ont fait hérisser le poil.
Déjà le rapport au sexe. Je ne suis pas certaine que The Duff envoie un bon message. Il y a certes de la décomplexion que je trouve super importante à notre époque. Si nous communiquions plus ouvertement à ce propos avec les jeunes générations, il y aurait certainement moins de drames, d’angoisses… Mais voilà, l’auteur pour moi va un chouia trop loin. Là aussi où j’avoue que j’ai eu du mal, c’est avec les personnages de Casey et Jessica, surtout cette dernière. Je veux dire qu’à de très nombreuses reprises on vole à raz les pâquerettes ! Elle est adorable, d’accord, et certaines fois, il y a cette étincelle, mais la plupart du temps, elle passe pour une idiote… Casey a aussi souvent ce côté futile qui ne me parle pas le moins du monde. Je comprends totalement que pour le film, ces détails ont changé. Après, certes, l’amitié des trois filles est choupinou mais j’aurais aimé avoir des personnages moins superficiels.
En fait, ce côté superficiel est aussi présent au niveau de l’histoire. Je sais que c’est une comédie avant tout, avec un côté par prise au sérieux, mais je ne sais, il y avait des sujets si intéressants, une romance super sympathique et qui changeait un peu, mais on reste à la surface. Il y a aussi une acceptation des choses très rapide.
Bref une déception même si certains moments sont plutôt sympathiques.
J’ai vu le film et bon, c’est ce à quoi je m’attendais, un truc sans prise de tête et sans trop de profondeur donc ça ne m’étonne pas que le livre soit pareil!
Le livre est bien pire !
Piouw, ça faisait longtemps que je n’avais pas vu ce livre défiler! A l’époque, j’en avais entendu beaucoup de bien, mais l’histoire n’avait jamais pu attirer complètement mon attention… Là, je suis quand même mitigée parce que la lecture semble légère, mais en même temps y a des trucs un peu mous du caleçon alors je sais pas trop xD
Le film est une comédie romantique sympathique et drôle, du coup, j’ai voulu lire le livre mais franchement… C’est dommage, autant le film je comprends le côté léger, mais le roman pouvait aller plus loin en gardant l’humour et la dérision. Et là, c’est des stéréotypes et des personnages à raz les pâquerettes. La gente féminine en prend pour son grade. Dommage.
Je crois que tu m’as donné envie de découvrir le film, un soir que j’ai envie de me détendre sans me prendre la tête.
C’est tout à fait ce genre de film ;)