Un tome d’entre deux pour Dina Demille qui permet de revenir sur les derniers événements qui ont marqué notre héroïne et de tout remettre à plat pour le grand final. J’ai hâte.
Résumé : Que serait une fête sans son lot de catastrophes ?
Merci d’avoir choisi Gertrude Hunt, le bed and breakfast le plus accueillant de Red Deer, Texas, pour le séjour du traité. Comme vous le savez, lors de cette fête annuelle honorant l’accord ancestral entre les premières auberges, nous sommes tenus d’accepter tous les invités, aussi dangereux soient-ils. Mais n’ayez crainte : votre sécurité et votre confort sont nos priorités. L’auberge et vos hôtes, Dina Demille et Sean Evans, seront prêts à tout pour vous défendre. (Mais nous espérons ne pas en arriver là.) Chaque hiver, les Aubergistes se réjouissent de célébrer la commémoration de l’ancien traité unissant les toutes premières auberges et établissant les règles qui les protègent, ainsi que leurs clients intergalactiques et les habitants, très ignorants, de la Terre. Par tradition, les Aubergistes accueillent trois types de convives : un guerrier, un sage et un pèlerin.
Mais durant cette période, les portes de l’auberge sont ouvertes à toute personne cherchant à se loger. Tout ce qu’espère Dina, c’est que les invités se comportent de manière courtoise. Pour une fois.
Parution : 27/05/2024 chez Bookmark
Nombre de pages : 160
Prix : 13€
Une petite novella bien sympathique pour nous remettre doucement dans le bain après que la soeur de Dina, Maud, ait pris les rênes dans le tome 4. Bien que ne faisant qu’une centaine de pages je l’ai trouvé complet à souhait et il permet aussi de mettre à plat certains « bouleversements » qui s’étaient déroulés dans Une visite inattendue.
Plusieurs points sont abordés dans ce tome de Dina Demille. Déjà la presque mort de Dina lorsqu’elle a dû s’éloigner de l’auberge pour sauver cette dernière. On sent qu’un déséquilibre est né de cet événement, et Dina a du mal à s’en remettre. Elle doute de ses capacités, de ses choix et de sa relation avec Gertrude Hunt. Elle a agi comme il le fallait, mais elle se rend aussi compte des conséquences. En faisant passer les autres avant elle, notre héroïne les a aussi fait souffrir. Il n’y avait pas de bonne ou de mauvaise solution pourtant. Ce n’est pas évident à lire, mais Dina est ce genre de personnage plein d’émotions qui la rend très humaine et c’est une des raisons qui fait que je l’adore.
Son choix a aussi mis son poste d’aubergiste sur la sellette tout comme le choix d’avoir pris Sean comme co-aubergiste. Une tension supplémentaire qui s’ajoute à tout ce que doit gérer notre aubergiste, à savoir trois groupes d’invités encore une fois des plus problématiques. J’avoue que sur ce coup-là, je suis du côté de Sean. Je comprends que l’Assemblée doit protéger les secrets sur Terre, mais ils n’ont jamais levé le petit doigt pour aider Dina. Et je pense que les relations doivent aller dans les deux sens pour qu’elles fonctionnent. Un point qui je l’espère sera abordé dans le dernier tome, même s’il y a encore beaucoup de choses à traiter… Heureusement notre héroïne est très bien entourée ce qui compense cela !
Et l’on en vient à Sean, notamment. J’aime que leur relation se soit stabilisée et qu’elle fonctionne. Dina a encore peur, mais son homme parvient à la rassurer petit à petit. C’est un travail que l’on voit tout au long du tome et qui vient avec d’autres choses. Dina a besoin d’avoir confiance en elle, et aussi en ses proches. Son petit groupe hétéroclite lui prouve d’ailleurs qu’elle n’est pas seule, bien qu’elle sache totalement gérer les situations délicates et elle nous le prouve encore une fois avec brio. Son calme olympien me fait pâlir de jalousie d’ailleurs !
Court, certes, mais ce tome 4.5 de Dina Demille n’en reste pas moins efficace. De l’action, de la romance, un travail psychologique toujours aussi intéressant, et une mise à plat de pas mal de choses qui, je pense, va permettre à la suite de se concentrer sur d’autres points plus essentiels à l’intrigue principale !
Mes chroniques des tomes précédents de Dina Demille : ici