Malgré les 2 ans séparant les parutions entre les tomes 27 et 28 de D Gray-Man, j’ai pu agréablement profiter de la suite du flashback entre Allen et Mana.
Résumé : “Bras-rouge” a passé son enfance dans un cirque où les travaux les plus ingrats lui étaient réservés. Mais Mana, le clown de la troupe, et son chien, “Allen”, faisaient preuve de gentillesse envers lui. L’arrivée soudaine de Cross Marian et d’Apocryphos va complètement changer la donne. Un nouveau chapitre commence dans le passé chaotique d’Allen Walker…
Parution : 09/08/2023 chez Glénat
Nombre de pages : 192
Prix : 6€99
Avec deux ans entre le tome 27 et 28, vous pouvez le comprendre, je n’étais pas très sereine concernant ma lecture. Deux ans, c’est très long surtout pour un manga avec un univers aussi complexe et un arc en cours qui n’est pas toujours facile à suivre. Mais je me suis lancée.
Vous dire que je me souviens de tout ce qui est arrivé avant serait un énorme mensonge… mais je ne m’en suis pas trop mal sortie quant à la compréhension de ce tome. Un soulagement, car j’aime beaucoup D Gray Man et j’aimerai réellement que l’histoire prenne fin d’une part et aussi qu’elle ait une conclusion digne de ce nom. Avec une mangaka souffrante et des parutions aussi espacées… ce n’est pas rassurant… mais je vais croiser les doigts.
En soi, le tome ne demande pas vraiment une grosse compréhension de ce qu’il s’est déroulé avant. On arrive à assembler les quelques pièces dont on a besoin. Le plus important étant la relation entre Allen et Mana et surtout l’impact que les deux êtres ont l’un sur l’autre. Comprendre leur passé nous aide à mieux appréhender le présent. C’est la raison même de ce très long flashback. Si voir tous les éléments qui ont conduit au réveil du Comte Millénaire, à l’agrandissement de son influence étaient bien entendu très intéressants, c’est surtout la relation entre Allen et Mana qui m’a le plus touchée. Une rencontre assez brève en fin de compte, mais qui a totalement chamboulé leur vie.
Et les passages entre ces deux-là sont vraiment adorables dans la première partie. Il y a une bonne dose d’humour et de mignonnerie qui nous prépare au pire en un sens. Mais même si les événements qui suivent sont tragiques je ne peux pas m’empêcher de penser qu’ils ont au moins eu cela. Cette rencontre. L’histoire de Mana est tellement triste que les petits moments de bonheur qu’il a pu trouver sont un soulagement. Et puis, il y a aussi la « création » de notre héros. On voit la genèse d’Allen Walker. Et le fait que tout prenne sens maintenant est assez jouissif. C’est comme tirer des ficelles emmêlées pour enfin voir les noeuds disparaître.
Je ne sais pas si le flashback se poursuivra. Pour moi, il a pris fin ici, et j’espère que ça sera le cas. Comme nous avons maintenant toutes les pièces du puzzle entre les mains, j’aimerais retourner au présent et voir la conclusion de tout cela. D Gray Man entrera dans la catégorie des mangas que je devrais relire d’une traite pour vraiment l’apprécier à sa juste valeur. Mais là, maintenant, ce que je souhaite, c’est une conclusion. Et une bonne conclusion.
Ma chronique du tome précédent de D Gray Man : ici