J’ai frôlé le coup de coeur avec Ceux qui ne peuvent pas mourir ! Et je n’ai qu’une chose à dire : vivement la suite !!

Ceux qui ne peuvent pas mourirRésumé : 1887, en France. Gabriel Voltz travaille pour l’Ordre de la Saint-Vehme, une puissante confrérie occulte qui traque les Égarés, ces humains qu’un maléfice a transformés en créatures diaboliques. Sa mission le conduit dans un village de Bretagne frappé par une série de meurtres particulièrement atroces. Voltz est, bien malgré lui, accompagné de Rose dans cette enquête. Une adolescente têtue et encombrante qui en sait déjà beaucoup trop…

Ceux qui ne peuvent pas mourir

Auteur(s) : Karine Martins
Parution : 12/09/2019 chez Gallimard Jeunesse
Nombre de pages : 320
Prix : 17€

C’est avec un grand soulagement qu’enfin, j’ai trouvé un roman qui m’a vraiment plu ! Je vais d’ailleurs enchainer avec le tome deux de Ceux qui ne peuvent pas mourir, et je vais suivre Karine Martins de très près.

J’avais le premier tome dans ma pile à lire depuis un petit moment et je ne sais pas pourquoi je ne l’ai pas sorti avant. Franchement, j’ai passé un excellent moment avec Gabriel, Rose et Grégoire. J’avais vraiment besoin d’un roman aussi prenant avec des héros attachants et entiers. Le mélange de surnaturel et d’enquêtes est un plus quelque chose que j’adore et ici entre les révélations liées à l’univers et les indices que nos héros récoltent je n’ai pas pu lâcher le roman.

Il y a pourtant des choses que je déteste dans Ceux qui ne peuvent pas mourir. Assez paradoxal, je sais. Les « grands méchants » sont une congrégation religieuse fanatique… Si vous me lisez depuis un petit moment, vous savez que je n’aime pas du tout cela. Cependant Karine Martins arrive à contrebalancer cela avec ses personnages qui sont contre les actions de l’Ordre de la Saint-Vehme et qui on le sent très rapidement vont sûrement conduire à leur perte. Est-ce que j’attends ce moment avec grande impatience ? Oh que oui, mais pour l’instant, nous n’en sommes pas encore là.

Si j’ai trouvé l’enquête prenante, ce sont surtout les personnages que j’ai le plus appréciés. Entre Gabriel, un immortel à l’humour grinçant, Rose, une adolescente à la langue bien pendue, et Grégoire, un prêtre au grand coeur, chacun y trouve son compte. Les personnalités de nos héros sont diamétralement opposées, mais elles se complètent aussi parfaitement. L’alchimie est là dès les premières pages, et j’adore cela. Trois âmes en peine qui se trouvent pour faire face à l’inconnu. L’aura de mystère autour de Gabriel et Rose est aussi très intéressante. J’aime tout comprendre, mais j’avoue qu’ici, je trouve le fait de ne pas tout saisir attise la curiosité, mais surtout rend les personnages encore plus touchants. Vivant déjà dans un monde très dangereux, ils doivent faire face à des « problèmes » personnels, du genre à vous faire voir la vie différemment. Il n’est jamais facile de voir des personnages que l’on apprécie souffrir, mais l’on voit ici que ce n’est pas fait de façon gratuite. Créer des héros qui vous touchent n’est pas chose facile, et ici, c’est un pari gagnant.

L’enquête est aussi très bien menée. On y voit tous les aspects de la société de l’époque, et qui ont d’ailleurs toujours un écho à l’heure actuelle. La peur de l’inconnu, les superstitions, le fait d’être un étranger dans un petit village, la présence très importante de la religion dans la vie du quotidien… Mais il y a aussi une part plus moderne, notamment avec les différents personnages féminins que l’on rencontre. Une touche que j’apprécie beaucoup. Gabriel est aussi un très bon détective qui ne saute pas aux conclusions hâtives et qui prend le temps d’observer ce qui l’entoure. Et j’aime les enquêtes où le lecteur n’est pas mis de côté, où l’on n’est pas obligé d’attendre la fin pour découvrir le coupable et que l’enquêteur nous donne toutes les réponses. J’avais des soupçons, mais les pistes sont souvent brouillées ce qui rend bien entendu la fin beaucoup plus appréciable.

Une super lecture. Ceux qui ne peuvent pas mourir est une découverte comme je les adore. La relation entre Gabriel et Rose est vraiment spéciale, faisant ressortir le meilleur de l’autre, l’ambiance est sombre et angoissante, l’enquête intéressante, les méchants manipulateurs à souhait, et de nombreux mystères sont encore à résoudre. De quoi donner clairement envie pour la suite. Le troisième tome devrait sortir d’ici la fin de l’année, si je ne me trompe pas, et c’est une très bonne chose. Dans l’immédiat, je plonge dans le tome deux.

2 réponses à “Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 1 : La bête de Porte-Vent

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