Trop d’attentes pour cette suite, j’en suis consciente… Boruto est loin de m’avoir convaincue avec ce premier tome… Espérons que les choses changent par la suite.
Résumé : La VIe Grande Guerre Ninja n’est plus qu’un lointain souvenir et la paix s’est installée. Mais un ennemi ressemblant étrangement à Kaguya fait son apparition et s’attaque à Killer Bee… Sasuke enquête dans l’ombre et rentre pour prévenir Naruto du danger ! À Konoha, on prépare l’examen des ninjas pour passer ninja de moyenne classe. Boruto, le fils de Naruto, doit y participer en compagnie de Sarada et de Mitsuki. Boruto demande alors à Sasuke, le compagnon d’armes de son père, de le prendre comme disciple…
Parution : 03/03/2017 chez Kana
Nombre de pages : 208
Prix : 7€30
J’en attendais beaucoup, j’en suis extrêmement consciente, Naruto étant l’un de mes mangas préférés. Et c’est souvent le cas quand on attend trop de choses d’un livre, la déception n’est jamais bien loin. Je ne dirais pas non plus que ce premier tome de Boruto est mauvais, loin de là, juste que pour l’instant, notre jeune héros n’a pas su autant me convaincre que son père. Il m’est même un petit peu antipathique pour l’instant. L’adolescent en pleine crise, ce n’est pas vraiment ma tasse de thé.
Nostalgie quand tu nous tiens. Parce que clairement c’est cette envie de poursuivre l’aventure qui m’a donné envie de lire Boruto. Joie et bonheur de revoir nos héros, adultes, la plupart ayant fondé une famille, et c’est cette nouvelle génération que l’on suit. Comme le dit Boruto, c’est son histoire, mais étant le fils de Naruto, son père a aussi droit au chapitre. Et c’est cette relation père / fils houleuse qui est le point de départ de tout.
Comme je l’ai dit dans mon introduction, Boruto se révèle très vite être imbu de lui-même, très égocentrique et très très en colère contre son père. Plusieurs fois, j’ai eu envie de lui mettre des baffes. Il aurait préféré que son père soit mort… bah voyons… Monsieur ne se rend pas compte de la chance qu’il a d’avoir un foyer, un toit, de la nourriture, des vêtements neufs, d’être entouré et aimé. Toutes ces choses, son père ne les a pas eues, et l’on se retrouve alors devant un petit morveux qui n’essaye même pas de comprendre que le travail de son père est important.
Alors oui, il souffre, je ne suis pas non plus sans cœur. Il est jeune, il veut que son père soit là, le remarque, prenne soin de lui. Et oui, Naruto priorise son village, on le sait, même s’il essaye d’être là. On voit d’ailleurs que notre héros est à bout de souffle et que bien qu’ayant réalisé son rêve, celui-ci risque aussi d’être sa perte. Rien n’est simple. Et c’est peut-être là aussi que le bât blesse. On veut tous que nos héros aient une vie digne de ce nom, surtout après toutes les souffrances endurées. Et Boruto, le manga, n’est clairement pas dans cette lignée.
Alors, un peu frustrée, parce que clairement on se doute que cette tension sera la base de tout et que les choses ne vont certainement pas s’arranger. Le retour de Sasuke et les informations qu’il a pour son Hokage n’ont aussi rien de réjouissant. Le tournoi de shinobis n’a d’ailleurs que l’aspect d’une distraction pour enclencher les événements qui vont engendrer la catastrophe des premières pages. Il n’en reste pas moins que c’est un premier tome qui plante très bien le décor, qui joue autant sur la nostalgie des lecteurs que sur un renouveau (la technologie ayant visiblement beaucoup de place dans ce nouvel opus). Mais pour moi, Boruto va devoir faire ses preuves, le héros comme le manga.