Le tome 7 de Bakemonogatari m’a agréablement surprise, et franchement, j’adore. Surtout que la suite semble plus que prometteuse.
Résumé : Une fois le Rainy Devil vaincu, Koyomi et Suruga se rendent ensemble dans un ancien sanctuaire shintô perdu au cœur de la montagne pour y placer un talisman à la demande de Mémé Oshino. Là-bas, c’est une scène effroyable qui les attend : des serpents déchiquetés et des dizaines d’insultes placardées sur un arbre.
Mais plus étrange encore est la présence sur de Nadeko Sengoku sur les lieux, une amie de la sœur de Koyomi qu’il avait oubliée et qui n’est peut-être pas étrangère au massacre…
Mon avis : J’ai été agréablement surprise avec ce tome sept de Bakemonogatari. L’histoire me plait depuis le départ, mais il y avait toujours des défauts qui venaient prendre le pas et qui finissaient par me faire grincer des dents à un moment ou un autre. Ici, la lecture a été fluide, sans impression étrange niveau chronologie, le pervers de notre héros est plus minimisé, et une avancée minime, certes, mais bien présence concernant Araragi. Sept tomes pour en arriver là… c’est un peu long, mais je garde bon espoir pour la suite.
Nous continuons donc avec l’histoire de Nadeko. On se doute qu’une chimère est là-dessous, pas trop de suspens à ce niveau-là. Par contre, j’ai trouvé la trame autour de cette nouvelle possession plutôt originale. Elle sort du lot par différents aspects et met aussi en avant d’autres éléments liés à Araragi qui sont plaisants à voir. Déjà vis-à-vis d’Hanekawa. Si on ne sait toujours pas ce qu’il s’est passé avec la jeune femme (et il serait temps de nous l’apprendre…), on voit clairement qu’elle tient à Araragi. Mais elle passe outre ses sentiments et cherche à être la meilleure amie possible. Les prises de conscience de notre héros, bien qu’entrecoupées avec des scènes non nécessaires concernant le physique avantageux de la demoiselle, vont l’aider par la suite. Le jeune homme a clairement un bon fond, cela ne fait aucun doute, et une envie de faire le bien autour de lui. Il est impossible de lui en vouloir à cause de ses « écarts ». Mais si ils pouvaient se faire moins nombreux… Cela serait top.
Et encore une fois, les auteurs mettent en avant le côté gentil d’Araragi. Ici, on a l’impression que pour notre héros cela est un poids voire une malédiction. Il ne le voit pas de cet oeil, ne prenant que le positif des différentes rencontres qu’il a pu faire jusqu’à présent. Mais si c’est un élément qui est souvent mis en avant, notamment par Oshino, ce n’est pas un hasard. La révélation que l’on a sur lui d’ailleurs durant le tome laisse présager quelque chose de plutôt alléchant. Et cerise sur le gâteau, Araragi nous promet de venir bientôt nous compter son été vampirique ! Comme tout est lié, sans aucun doute, cela sera probablement un moment clé du manga.
Mais revenons à la petite Nadeko. Pas ultra fan du duo Kanbaru/Arargi (mais où est Hitagi ?), j’avoue qu’ils sont cependant complémentaires et que face à la situation, ils forment une bonne équipe. Comme dis plus tôt, l’histoire de Nadeko change de ce que l’on a pu voir. La trame autour des malédictions avait quelque chose de très intéressant. Je n’avais jamais vu cela sous cet angle, et pour une fois les explications autour de cette croyance m’ont assez captivé. Le déroulement est assez classique pour la suite des événements, cependant, un petit caillou dans l’engrenage pourrait donner du piment à cette aventure.
A voir dans le tome huit de Bakemonogatari qui s’annonce déjà assez compliqué pour notre héros !
Mes chroniques des précédents tomes de Bakemonogatari : ici