Bakari Champollion, chasseur de trésor une histoire drôle, décalée, touchante et pleine d’aventures et de situations un peu cocasses. Moi, j’en redemande.

Bakari ChampollionRésumé : Bakari, son amie Zoé et leur raton laveur de compagnie sont passionnés d’archéologie et rêvent de devenir un jour d’illustres explorateurs. Par un habile concours de circonstances, ils parviennent à participer à la grande chasse au trésor organisée par leur idole de toujours. C’est leur heure de gloire ! Mais face à plusieurs équipes de vrais spécialistes et sans aucun matériel, les trois amis parviendront-ils à résoudre les énigmes pour trouver l’inestimable butin ?

Auteur(s) : Marine Orenga, Coralie Muce
Parution : 03/03/2022 chez POULPE FICTIONS
Nombre de pages : 206
Prix : 11€85

Je m’étais dit que je ferais une pause avec les romans jeunesse après plusieurs déceptions, mais j’avoue qu’après avoir lu plusieurs critiques super enthousiastes de Bakari Champollion, chasseur de trésor, je n’ai pas pu résister. La couverture m’avait déjà fait de l’oeil, et le résumé avait aussi ce petit quelque chose de très prometteur. Donc, ni une, ni deux, lorsque je l’ai vu sur NetGalley, j’ai sauté sur l’occasion. Et j’ai bien fait, car j’ai passé un excellent moment avec nos chasseurs de trésors en herbe. On en redemanderait même un peu plus !

Bakari, fondu d’archéologie et de chasses au trésor est absolument dévasté lorsqu’il apprend la mort de l’une de ses plus grandes idoles : Gustavo Ricciotti. Mais Gustavo a réservé une surprise de taille à ses admirateurs : une dernière chasse au trésor qui aura lieu dans son manoir. Cinq équipes auront la possibilité d’y participer avec à la clé : gloire et richesse. Personne n’aurait misé sur Bakari, Zoé (sa meilleure amie) et Mortimer (leur raton laveur apprivoisé), mais par des circonstances assez déroutantes, les voilà tous les trois parmi les équipes sélectionnées. La compétition s’annonce rude, mais les enfants sont loin d’avoir dit leur dernier mot.

J’ai tout de suite aimé le côté décalé et les situations cocasses. On ne se prend pas trop au sérieux dans Bakari Champollion, chasseur de trésor et je trouve que cela donne un humour tout particulier. Rien que la présentation de nos trois héros donne le ton. Bakari est un jeune garçon issu d’un milieu aisé, mais qui rêve de liberté et dont les émotions font les montagnes russes. Il est un peu dans l’exagération, mais sans que cela soit exaspérant, bien au contraire, il est encore plus attachant. Zoé est d’un calme olympien, petite génie en herbe qui ne se laisse pas démonter. Elle est le parfait équilibre avec son meilleur ami. Et Mortimer, leur compagnon improbable, un raton laveur très intelligent qui a un sacré flair. A cela s’ajoute le grand frère de Zoé, un peu fainéant, et fan de rallie moto, Jo Pearson l’acteur qui ne brille pas vraiment par son intelligence et bien d’autres encore. Nous sommes face à une panoplie de personnages dont l’auteur se moque très gentiment de leurs défauts sans pour autant les dénigrer. Personne n’est parfait, mais chacun a ce petit quelque chose de plus qui fait la différence.

Nous voilà donc avec cette équipe sur laquelle personne ne miserait. Sauf nous, bien entendu. Et on voit très vite que les enfants ont toutes leurs chances après tout, car ils ont l’oeil, ils sont débrouillards, et à eux tous, ils forment une équipe du tonnerre. Ils ont aussi leur âge pour atout. A douze ans, l’âme d’enfant est toujours là, et j’ai trouvé que comparés aux adultes contre lesquels ils étaient en compétition, ils étaient un rayon de soleil. Pas de cynisme, pas de coups en douce, pas d’envie de tirer la couverture à soi… Ils aiment cette chasse au trésor. On sent leur émerveillement lorsqu’ils trouvent des indices, leurs excitations lorsqu’ils avancent sur un indice. Il y a une candeur et une bienveillance dans leur démarche qui fait chaud au coeur. Bien sûr, ils sont venus dans l’espoir de gagner, mais pour eux, c’est bien plus que cela.

On en s’ennuie donc pas une seconde entre les situations rocambolesques, ces adultes qui se conduisent comme des gamins, les petites montées d’adrénaline et il faut le dire aussi, des bons sentiments qui font sourire. C’est mignon, drôle, pas prise de tête, coloré avec de très bons messages.  Franchement, Bakari Champollion, chasseur de trésor est une petite pépite. Et comme je le disais au tout début de ma chronique, je ne dirais pas non pour une suite. Dans tous les cas, je suivrais Marine Orenga avec grand plaisir et bravo à Caroline Muce pour ses illustrations qui égayent l’histoire.

 

2 réponses à “Bakari Champollion, chasseur de trésor

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