Très grosse déception avec ce tome 9 d’Alex Verus… Et je ne m’y attendais pas du tout aimant beaucoup la saga. J’évite de publier des avis négatifs sur le blog, ce que peut-être vous avez pu remarquer (je suis « sans filtre » sur Babelio par contre), mais comme c’est une saga, je me voyais mal zapper ce tome. J’espère que le suivant saura plus me convaincre…
Résumé : When Mage Alex Verus ends up with a position on the Light Council, no one is happy, least of all him. But Alex is starting to realize that if he wants to protect his friends, he’ll need to become a power player himself. His first order of business is to track down dangerous magical items unleashed into the world by Dark Mages. But when the Council decides they need his help in negotiating with the perpetrators, Alex will have to use all his cunning and magic to strike a deal–and stop the rising tension between the Council, the Dark Mages, and the adept community from turning into a bloodbath.
Parution : 03/07/2018 chez Orbit
Nombre de pages : 400
Prix : 5€49 (ebook)
J’adore la série Alex Verus et c’est d’ailleurs pour cela que j’ai décidé de la lire en anglais après l’arrêt de traduction en français. Mais avec ce tome neuf… j’avoue ne pas avoir compris ce que Benedict Jacka avait cherché à faire… Je me suis ennuyée comme pas possible. Il ne se passe absolument rien, à part dans les trente dernières pages. Et c’est très long, croyez-moi de tenir jusque-là… J’espère vraiment que les trois derniers tomes ne seront pas dans la même veine parce que je ne suis pas certaine d’aller jusqu’au bout si cela est le cas.
Nous en sommes au neuvième tome d’une saga qui en compte douze au total, et arrivé à ce point-là, on s’attend quand même à ce que les choses bougent. Surtout que depuis le début, tous les Alex Verus étaient bourrés d’action avec une bonne dose d’adrénaline. Ici avec Marked j’ai eu l’impression que l’on préparait le terrain pour la suite, mais du genre : on tergiverse et l’on n’avance pas d’un pouce. Alors oui, vers la fin, deux événements que je pense majeurs se produisent, mais attendre les trente dernières pages pour cela. Ce n’est juste pas possible.
Je veux bien qu’il y ait de la politique, depuis le départ, c’est une partie très importante de la saga, car ce sont les différences entre les mages de la Lumière et les mages des Ténèbres que tout se joue. Leurs jeux, leurs manigances, leurs façons bien à eux de voir le monde. Et oui, le fait qu’Alex fasse maintenant partie du Conseil était très intéressant, car on voyait enfin l’envers du décor. Mais les personnages parlent, se disputent, se répètent… Il y a bien des missions qui sont sympathiques à voir, surtout la toute première où Alex prend les choses en main et que franchement cela dépote, mais c’est tout. Et le pire, comme je l’ai déjà dit, c’est que rien n’avance.
Pour moi, ce tome aurait pu être largement élagué pour fusionner avec le suivant. Benedict Jacka a l’habitude de faire trop de répétitions de base, mais ici en plus, nous avons droit à des explications sans fin, des descriptions de plusieurs pages (des lieux en grande majorité, mais aussi de tous les personnages que l’on croise) et c’est long. Dans les précédents tomes, j’arrivais à passer outre, mais ici, vu qu’il ne se passe pas grand-chose, on voit encore plus les défauts de style de l’auteur (du moins pour moi).
La toute fin nous offre cependant un peu d’action et aussi des révélations intéressantes et qui je pense seront la clé de beaucoup de choses pour les derniers tomes. On sent enfin la pression sur nos héros, une montée d’adrénaline et cette angoisse si commune à la série Alex Verus. Je trouve par contre que le personnage d’Anne est encore une fois beaucoup trop sous-exploité alors qu’elle est au centre de tout. Auteur masculin… qui visiblement ne voit ses personnages féminins que comme des salopes de premières (Rachel, Vihaela, Meredith) ou bien comme des victimes (Anne, Luna). Et c’est dommage. Car elles ont toutes tellement de potentiel et que les mettre dans ces cases si restreintes ne leur fait pas honneur.
Je ne pensais pas être aussi déçue par un tome de la saga, mais voilà, c’est chose faite. Je croise maintenant très fort les doigts pour que la suite reparte sur de meilleures bases.
Mes chroniques des précédents tomes d’Alex Verus : ici