Toujours enchantée par l’univers d’Alex Verus avec ici un tome efficace qui joue parfaitement sur la psychologie des personnages.

Alex VerusRésumé : Alex Verus can see the future. But he never thought he’d see this day. Manoeuvred by forces beyond his control, the probability mage has made a terrible choice: he’s agreed to work for his old master once more. Richard Drakh, the sadistic dark mage Alex escaped as an apprentice, has him in his clutches again. And this time, he won’t let go so easily.

Alex Verus

Auteur(s) : Benedict Jacka
Parution : 04/04/2017 chez Orbit
Nombre de pages : 416
Prix : 5€49 (ebook)

Malgré l’arrêt de traduction d’Alex Verus, j’ai poursuivi en anglais. J’adore vraiment l’univers créé par Benedict Jacka et je me voyais mal ne pas finir la saga. Le style est en plus assez facile à lire ce qui ne gâche rien. Je vais d’ailleurs essayer de finir les quatre derniers tomes cette année ! Un autre challenge !

Alex et Anne ont échappé de peu à la peine de mort. Mais pour se faire, ils ont dû accepter de travailler pour leurs ennemis, le mage noir Morden et surtout l’ancien maître de notre héros Richard. Pas le meilleur deal qui soit, mais le seul le permettant de rester en vie. Le duo va devoir jouer sur les deux tableaux pour maintenir leur intégrité tout en collaborant avec les méchants.

Ce que j’aime avec la saga, c’est les nuances, et cela à tous les niveaux. Alex n’est pas un héros conventionnel. Il est du côté de gentil, sans nul doute, mais il n’hésite pas user de la violence et il fait passer les siens avant tout le reste. Il a subi énormément et autant de la part des mages de la Lumière que de l’Ombre, on comprend donc totalement son état d’esprit et parfois les choix extrêmes qu’il choisit. Les méchants, mis à part un ou deux, sont aussi plus complexes qu’il n’y parait. Morden et Richard sont sans pitié, mais on voit aussi des hommes intelligents qui ont une certaine mesure, et franchement, quand on voit ce que certains politiciens de la Lumière font… ils ne sont pas plus mauvais qu’eux. Personne n’est blanc ou noir et cela rend l’univers d’Alex Verus plus réaliste et plus humain aussi.

Difficile d’être à l’aise avec Bound. Comme on connait la situation d’Alex et Anne, et que Luna et Vari ne pourront pas forcément les aider, il y a une tension qui s’installe dès le départ. On a peur pour eux, car on sait que leurs boss comme leurs autres ennemis peuvent très bien, à tout moment, leur tendre un piège. Il y a un exercice d’équilibriste très intéressant, surtout pour Alex. Le voir prendre le parti de la situation, tout en essayant de s’en sortir a quelque chose de fascinant. Son don y ajoute aussi et il est encore très bien exploité ici. Et puis, on entre enfin du côté obscur de la force. Même si clairement Morden et Richard sont très évasifs sur le plan, avoir cette autre vision de la saga était top. L’intelligence des deux hommes et les coups d’avance qu’ils ont, même si ce sont les méchants, sont carrément grisants. Et cela pousse Alex à lui aussi voir plus loin.

On ne s’ennuie donc pas une seconde, même quand nos héros doutent. Je ne dis pas non plus que Bound est facile à lire, car des événements plutôt pénibles arrivent, mais nous en sommes à un point où les choses se mettent enfin en place. Après huit tomes, on se dit que la saga arrive à son point culminant et que le reste va être encore plus intéressant et palpitant. Et puis, le groupe est de plus en plus soudé, et vous savez que j’adore cela. Il y a aussi des moments où les tensions le fragilisent, mais j’ai trouvé qu’Alex prenait conscience de certaines choses et cela permettait à tout le monde d’avancer. Sans compter la dose d’humour que le quatuor apporte.

La fin de ce huitième tome d’Alex Verus apporte en plus deux éléments qui risquent de tout changer. Alex se retrouve dans une position improbable et Anne va devoir faire face à un choix dangereux qu’elle a fait. De quoi clairement titiller ma curiosité et je ne vais pas attendre très longtemps pour plonger dans la suite.

Un tome toujours aussi efficace pour moi avec un gros travail psychologique et un univers toujours aussi travaillé. Je suis fascinée de voir jusqu’où Benedict Jacka a réfléchi pour créer son histoire et que tout concorde si bien.

Mes chroniques des précédents tomes d’Alex Verus : ici

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