A Dark and Hollow Star

A Dark and Hollow Star avait pourtant tout pour me plaire, mais… trop de longueurs, trop de personnages et trop d’intrigues… Dommage…

Résumé : Choose your player.
The half-fae outcast, desperate for acceptance.
The tempestuous Fury, exiled and hellbent on revenge.
The dutiful prince, determined to earn his place.
The brooding guardian, burdened by a terrible secret.
Each holds a key to solving a series of ritualistic murders that threaten to expose faeries to the human world. But they cannot do it alone. To track down the killer, they will have to form a tenuous alliance, putting their differences – and conflicts – aside.
Failure risks the destruction of the faerie and human worlds alike. And time is running out.
Time to roll the dice.

Le résumé de A dark and hollow star nous annonçait un mélange entre le prince cruel et The Mortal Instruments. Il n’en fallait pas plus pour titiller ma curiosité, étant fan de la seconde saga et ayant entendu beaucoup de bien de la première. Au programme : des fées (pas du genre fée clochette, j’entends bien), des furies, de l’alchimie, des dieux, une machination qui pourrait faire basculer tous les mondes… Encore une fois, clairement ma tasse de thé. Le roman avait donc tous les ingrédients pour me plaire, mais… parce que oui, il y a un mais… trop, beaucoup trop de longueurs. Et donc, sans surprise de l’ennui.

Avec un premier chapitre qui nous plonge dans le vif du sujet, les choses commençaient pourtant bien. On découvre Nausicaa, furie déchue qui se retrouve à errer dans le monde des humains. Personnage badass avec de la répartie et un comportement assez insolent, j’avais hâte de voir ce que son exclusion allait donner. Et puis, on saute à un autre personnage. Puis, un autre et encore un autre. La dynamique du premier chapitre tombe à l’eau rapidement et nous laisse sur notre faim. A dark and hollow star est un roman avec de multiples points de vue, et l’auteur prend son temps pour nous les présenter. Il faut compter plus d’une centaine de pages avant que l’élément déclencheur n’arrive. Et cent pages, c’est extrêmement long surtout pour un roman de fantaisie qui se veut tout de même dans l’action.

On patiente donc, tournant les pages avec l’espoir de voir quelque chose bouger. Rien ne vient vraiment. Certes, l’univers est complexe, nous avons besoin de bases pour nous ancrer correctement dans ce monde, mais à trop nous montrer des scènes de tous les jours et à s’étendre sur des petits éléments… on perd le lecteur. Ou du moins, moi. Je n’ai absolument rien contre le fait d’avoir six personnages principaux. Je suis même fan de ce genre de procédé où un groupe très hétéroclite se forme, c’est même ce que je préfère, mais au détriment de l’action, non. L’ennui est donc venu assez rapidement. J’ai pourtant bien accroché à Nausicaa, Vehan, Celadon et Aurelian. C’est d’ailleurs ce qui m’a poussé à continuer. Arlo, notre héroïne principale, est moins attirante, car dans ce moule de l’élue qui ne s’assume pas vraiment, maladroite, trop lisse, trop parfaite… mais les autres, un petit régal. De la répartie à gogo, des références de la culture populaire, des caractères bien trempés. J’ai donc poursuivi grâce à eux quatre.

L’univers est aussi très intéressant. Le fait de choisir les fées est déjà quelque chose d’assez peu habituel, et y mêler d’autres mythologies et l’alchimie était une très bonne idée. On y découvre une société riche et complexe où les intrigues politiques et les codes sont monnaie courante. Un nid de vipères où nos adolescents un peu naïfs et plein de bonnes attentions vont devoir naviguer. Des secrets, il y en a des tonnes. A se demander si tous les adultes n’ont pas un agenda secret. Mais voilà, trop d’intrigues… tuent l’intrigue. J’ai trouvé l’enquête et le déroulement un peu brouillon, le méchant trop stéréotypé, la surenchère d’horreur pesante. A l’image des fées dans The Mortal Instruments, nous avons ici des êtres vicieux prêts à tout pour un peu plus de pouvoir. Plus on avançait, plus j’avais du mal avec certaines découvertes. Surtout que l’auteur essaye de nous embrouiller d’une certaine façon, alors que l’on sait rapidement qui est derrière tous ces meurtres. Dommage, dommage… car clairement, le potentiel est bien là.

Trop de personnages, trop d’intrigues et trop de longueurs en résumé. Il y a une bonne base pourtant, et c’est ce qui me chagrine le plus. Cependant, même si le premier tome de A dark and hollow star ne m’aura pas vraiment convaincue, je pense que si un jour la trilogie est publiée en France, je laisserai une chance au deuxième tome. Il y a tout de même pas mal de petites choses qui m’ont plu, et je me dis que maintenant que l’univers est posé et que l’intrigue principale est bien en place, les défauts pourraient s’estomper par la suite. Donc, tout n’est pas perdu !